vendredi 4 février 2011

Sans rêve

Sans rêve, sans élan, je m'effondre sans même saisir  la peur d'un enfer.

Je les vois parler d'art, d'artistes, de photographes, de poètes... Aurait-il fallut que je sois célèbre pour qu'ils me considèrent ainsi ? J'ai pourtant consacré ma vie à cela.
Les artistes qu'ils "respectent" sont morts.
Ils savent tout, ne veulent plus rien apprendre, sont comme morts.

Quelle importance ?
Pourquoi me demander ce que j'aurais pu faire de mieux ?
C'était comme un troupeau fou, aveugle, incapable de s'arrêter 30 secondes.

Je suis un paslapaslala, un être culturel.
Ce que je rencontre sur mon chemin me modifie, modifie ma perception du monde et les réflexions qui s'y attachent.
Je sais n'être rien, ce rien et sa sphère de connaissances rayonnantes, passages entre  cet infini en moi et l'infini du monde.

Coeur mécanique

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